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ICSF - CENTRE SEIN

Bienvenue sur la page dédiée à la prise en charge du cancer du sein au sein de l'ICSF. Nous mettons à votre disposition une équipe de spécialistes ainsi que des technologies de pointe pour offrir un parcours de soins optimisé et personnalisé. Nous vous assurons un suivi global, rapide et coordonné, grâce à une prise en charge qui se distingue par son excellence. De plus, la prise en charge des patientes est réalisée sans dépassement d'honoraires, garantissant un accès équitable et sans contraintes financières.

L’équipe chirurgicale​

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Nous collaborons étroitement avec des chirurgiens plasticiens spécialisés dans la reconstruction mammaire pour assurer une prise en charge complète et adaptée à chaque patiente.

​​​​​​Prise en charge rapide et coordonnée​

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Au Centre Sein de l'ICSF, nous garantissons une prise en charge rapide et coordonnée. Dès le diagnostic, vous bénéficiez d'une consultation multidisciplinaire (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire – RCP) pour établir un plan de traitement personnalisé. Chaque décision thérapeutique est discutée par une équipe d'experts, assurant ainsi l'excellence dans le suivi de votre pathologie. Nous mettons l'accent sur un parcours de soin fluide, dans lequel chaque étape, de la chirurgie au suivi, est pensée pour vous offrir un confort optimal.

​Le cancer du sein en France: chiffres-clés

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  • Incidence : Environ 61 214 nouveaux cas par an.

  • Mortalité : Environ 12 600 décès annuels.

  • Survie à 5 ans : 88 %.

  • Facteurs de risque : Antécédents familiaux, mutations BRCA1/2, hormonodépendance, mode de vie.

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Le diagnostic du cancer du sein

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Bilan initial

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  • Mammographie et échographie mammaire : Examen de dépistage systématique.

  • IRM mammaire : Indiquée en cas de seins denses, de doute diagnostique ou de haut risque génétique.

  • Biopsie mammaire : Confirmation histologique (microbiopsie ou macrobiopsie sous guidage).

  • Immunohistochimie : Analyse des récepteurs hormonaux (ER, PR), HER2 et Ki67, statut PDL1.

 

L'analyse des récepteurs hormonaux (ER, PR), HER2, Ki67 et du statut PDL1 permet d'établir le profil biologique d'une tumeur mammaire et d'orienter le traitement

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  • Récepteurs hormonaux (ER, PR) : Ces récepteurs aux œstrogènes (ER) et à la progestérone (PR) indiquent si la tumeur est hormonodépendante. Une tumeur positive pour ces récepteurs peut être traitée par hormonothérapie (ex. : tamoxifène, inhibiteurs de l'aromatase).

  • HER2 (Human Epidermal growth factor Receptor 2) : Une surexpression de HER2 est associée à une tumeur plus agressive, mais elle peut être ciblée par des thérapies spécifiques comme le trastuzumab (Herceptin) ou le pertuzumab.

  • Ki67 : Marqueur de prolifération cellulaire. Un taux élevé suggère une tumeur plus agressive nécessitant une chimiothérapie.

  • Statut PDL1 : Essentiel pour les cancers du sein triple négatif. S'il est positif, l'immunothérapie (ex: inhibiteurs de PD1/PDL1 comme le pembrolizumab) peut être envisagée.

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Ces analyses permettent de personnaliser la prise en charge et d'améliorer l'efficacité des traitements tout en évitant les thérapies inutiles.

 

Bilan d’extension

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Lorsqu’une atteinte avancée est suspectée, un bilan d’extension est réalisé :

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  • Scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) : Recherche de métastases pulmonaires, hépatiques ou osseuses.

  • Scintigraphie osseuse : Détection d’atteintes osseuses.

  • TEP-Scan (PET-Scan) : En cas de tumeurs agressives ou de suspicion d’envahissement ganglionnaire.

  • Bilan biologique : Marqueurs tumoraux, bilan hépatique et rénal.

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Les traitements du cancer du sein

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Chirurgie

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  • Tumorectomie (chirurgie conservatrice) : Intervention chirurgicale qui consiste à retirer uniquement la tumeur tout en conservant le reste du sein. Elle est privilégiée lorsque la taille et la localisation de la tumeur le permettent, souvent associée à une radiothérapie post-opératoire pour réduire le risque de récidive.

  • Mastectomie totale : Ablation complète du sein atteint par la tumeur. Elle est indiquée en cas de tumeur volumineuse, multifocale ou lorsque la chirurgie conservatrice n’est pas possible. La reconstruction mammaire peut être immédiate ou différée, en collaboration avec un chirurgien plasticien.

  • Chirurgie oncoplastique : Association de techniques de chirurgie oncologique et plastique afin d’optimiser le résultat esthétique tout en garantissant une exérèse complète de la tumeur. Elle permet de remodeler le sein pour limiter les séquelles visuelles post-opératoires.

  • Prélèvement du ganglion sentinelle : Procédure qui consiste à retirer et analyser le premier ganglion lymphatique recevant le drainage de la tumeur mammaire. Si ce ganglion est indemne, un curage ganglionnaire plus large n’est pas nécessaire.

  • Curage axillaire : Intervention réalisée en cas d’atteinte ganglionnaire avérée. Elle consiste à retirer plusieurs ganglions lymphatiques situés sous l’aisselle pour éviter la propagation du cancer. Cette intervention peut entraîner un risque de lymphœdème du bras, nécessitant un suivi spécifique.

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Traitements systémiques

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  • Chimiothérapie : Traitement médicamenteux utilisant des agents cytotoxiques pour détruire les cellules cancéreuses. Elle est indiquée pour les tumeurs agressives, notamment les cancers du sein triple négatif (dépourvus de récepteurs hormonaux et de HER2) et les cancers surexprimant HER2. La chimiothérapie peut être néoadjuvante (avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur) ou adjuvante (après la chirurgie pour éliminer les cellules tumorales résiduelles).

  • Thérapies ciblées : Ces traitements agissent spécifiquement sur des anomalies moléculaires propres aux cellules cancéreuses. Par exemple, le trastuzumab (Herceptin) et le pertuzumab sont utilisés pour cibler la surexpression de HER2, bloquant ainsi la croissance tumorale.

  • Hormonothérapie : Utilisée pour les cancers hormonodépendants, elle bloque l’action des hormones favorisant la croissance tumorale. Le tamoxifène est prescrit aux femmes pré-ménopausées, tandis que les inhibiteurs de l’aromatase (exemples : anastrozole, létrozole, exémestane) sont privilégiés après la ménopause. L’hormonothérapie est un traitement prolongé, généralement administré sur 5 à 10 ans. En complément, les inhibiteurs de CDK 4/6 (palbociclib, ribociclib, abemaciclib…) sont utilisés chez certaines patientes atteintes d’un cancer du sein hormonodépendant métastatique ou à haut risque, afin de renforcer l’efficacité de l’hormonothérapie et de limiter la prolifération cellulaire tumorale.

  • Immunothérapie : Stratégie émergente dans le traitement du cancer du sein, en particulier pour les formes triple négatives exprimant PDL1. L’immunothérapie stimule le système immunitaire pour reconnaître et attaquer les cellules cancéreuses.

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Radiothérapie

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La radiothérapie est un traitement localisé qui utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules cancéreuses restantes après la chirurgie, ou pour traiter des tumeurs non opérables. Elle est un élément clé dans la prise en charge du cancer du sein et est utilisée selon la situation de chaque patiente.

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1. Radiothérapie après chirurgie conservatrice (tumorectomie)

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Lorsqu'une tumorectomie (chirurgie conservatrice) est réalisée, il est nécessaire de compléter le traitement par une radiothérapie pour éliminer les éventuelles cellules cancéreuses résiduelles dans le sein. Cela permet de réduire considérablement le risque de récidive locale du cancer du sein. La radiothérapie post-opératoire est systématiquement indiquée après une chirurgie conservatrice, sauf exception.

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2. Radiothérapie après mastectomie

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Si la patiente a subi une mastectomie (ablation complète du sein), la radiothérapie peut être recommandée dans certains cas :

  • Si la tumeur était volumineuse.

  • Si des ganglions lymphatiques étaient atteints.

  • Si la chirurgie n'a pas permis d'enlever toute la tumeur de manière satisfaisante.

L'objectif est d'irradier la paroi thoracique et les tissus restants pour limiter le risque de récidive locale.

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3. Irradiation des aires ganglionnaires

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Dans certains cas, la radiothérapie des ganglions lymphatiques régionaux (axillaires, sus-claviculaires, ou médiastinaux) peut être indiquée. Elle est utilisée si les ganglions lymphatiques ont été affectés par le cancer. L'irradiation des ganglions permet de détruire les éventuelles cellules cancéreuses restantes et de prévenir la propagation de la maladie.

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4. Radiothérapie hypofractionnée

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La radiothérapie hypofractionnée consiste à administrer des doses plus élevées de radiation par séance, mais sur un nombre réduit de séances. Cette technique permet de raccourcir la durée du traitement tout en conservant une efficacité optimale.

Avantages :

  • Gain de temps : Le nombre total de séances de radiothérapie peut être réduit, parfois à 5 séances au lieu de 15.

  • Confort amélioré : Moins de séances signifie moins de déplacements et un traitement plus rapide.

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5. Techniques innovantes de radiothérapie

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Le traitement par radiothérapie au Centre Sein de l'ICSF bénéficie des dernières innovations technologiques pour maximiser la précision et l'efficacité tout en minimisant l'impact sur les tissus sains. Parmi ces techniques, on retrouve :

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  • Arc-thérapie : Une technique qui permet une irradiation en modulation d'intensité, tout en suivant un arc de rotation autour de la patiente pour cibler plus précisément la tumeur.

  • IMRT (Radiothérapie à Modulation d'Intensité) : Cette technique permet une distribution plus homogène de la dose de radiation, en ajustant l'intensité du faisceau de rayons en fonction de la forme de la tumeur, pour protéger les tissus voisins.

  • DIBH (Deep Inspiration Breath Hold) : Une technique de respiration qui consiste à bloquer la respiration à l'inspiration profonde pendant la radiothérapie, ce qui permet de réduire l'exposition des tissus sains voisins, comme le cœur, en particulier dans les traitements du sein gauche.

  • Repositionnement surfacique : Un système d'imagerie avancée pour garantir une précision maximale dans le positionnement de la patiente et des faisceaux de radiation, assurant ainsi que les rayons ciblent exactement la tumeur à chaque séance.

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Ces techniques permettent de mieux cibler la tumeur, réduire les risques de complications, et de raccourcir le traitement, tout en maintenant une grande efficacité.

 

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Oncogénétique et tests prédictifs

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1. Analyse génétique  

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L'oncogénétique désigne l'étude des facteurs génétiques et héréditaires liés au cancer. Elle permet de repérer les mutations génétiques qui augmentent le risque de cancer du sein, et d'adapter ainsi la prise en charge des patientes. Ces tests sont particulièrement recommandés pour les patientes jeunes ou celles ayant des antécédents familiaux de cancers du sein ou d'autres cancers associés.

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  • BRCA1 et BRCA2 : Ce sont les gènes les plus connus en oncogénétique, car les mutations dans ces gènes augmentent de manière significative le risque de cancer du sein, ainsi que d'autres cancers, notamment le cancer de l'ovaire. Une mutation sur l'un de ces gènes peut conduire à un risque de cancer du sein de 50 à 85 % au cours de la vie. La détection de cette mutation permet d'orienter les traitements (par exemple, l'hormonothérapie, la mastectomie préventive) et le suivi des patientes porteuses.

  • Autres gènes du panel HBOC (Hereditary Breast and Ovarian Cancer)

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2. Test Oncotype DX

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Le test Oncotype DX est un test génétique prédictif utilisé pour évaluer le risque de récidive chez les patientes atteintes d'un cancer du sein au stade précoce. Ce test analyse l'expression de 21 gènes dans la tumeur mammaire et fournit un score qui aide à évaluer la nécessité d'un traitement complémentaire (notamment la chimiothérapie).

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  • Indication : Le test est principalement utilisé pour les patientes présentant un cancer du sein hormonodépendant (récepteurs hormonaux positifs), sans envahissement ganglionnaire, et de petite taille (stades I et II). Il est particulièrement utile pour déterminer si la chimiothérapie, souvent un traitement systémique lourd, est vraiment nécessaire.

  • Interprétation du score : Le score Oncotype DX va de 0 à 100 et permet de catégoriser les patientes en trois groupes :

    • Score faible (0-15) : Un score bas suggère un risque faible de récidive, ce qui signifie qu'une chimiothérapie peut être évitée, et l'hormonothérapie seule peut être suffisante.

    • Score intermédiaire (16-25) : Les résultats sont moins clairs, et le médecin discutera avec la patiente de l'option de la chimiothérapie, en fonction d'autres facteurs cliniques.

    • Score élevé (26-100) : Un score élevé indique un risque accru de récidive, justifiant souvent l'ajout d'une chimiothérapie au traitement, en plus de l'hormonothérapie.

  • Avantages du test : Ce test permet d’éviter une chimiothérapie inutile pour certaines patientes à faible risque, ce qui réduit les effets secondaires graves et améliore la qualité de vie. Il permet également de personnaliser le traitement, en offrant une prise en charge plus précise et adaptée à chaque patiente.

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3. Autres tests prédictifs

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Outre Oncotype DX, d'autres tests peuvent être réalisés pour personnaliser davantage la prise en charge des patientes, notamment :

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  • MammaPrint : Un autre test génétique qui analyse l'expression de 70 gènes pour évaluer le risque de récidive à long terme.

  • Prosigna : Ce test analyse 50 gènes et est utilisé pour prédire le risque de récidive des cancers hormonodépendants. Il permet de guider le choix entre chimiothérapie et hormonothérapie.

 

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Soins de support et accompagnement​

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Nous attachons une importance primordiale à l’accompagnement global des patientes, en intégrant des soins de support dans toutes les étapes du parcours de soins. Un suivi régulier est essentiel pour surveiller les récidives et la qualité de vie des patientes. Nos soins de support incluent :

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  • Kinésithérapie et réadaptation : Suivi post-chirurgical, traitement des douleurs et gestion des séquelles physiques (notamment en cas de lymphœdème). La kinésithérapie aide à retrouver une fonction optimale et à améliorer la qualité de vie.

  • Accompagnement psychologique : L’annonce du cancer peut entraîner un choc émotionnel, et nous mettons à votre disposition un suivi psychologique personnalisé pour vous aider à faire face aux défis émotionnels de la maladie.

  • Activité physique adaptée : Un programme d’exercice physique personnalisé peut être proposé pour aider à restaurer la mobilité et renforcer le bien-être général, tout en améliorant les résultats thérapeutiques.

  • Soutien nutritionnel : Un suivi nutritionnel peut être mis en place pour aider à maintenir un poids santé et prévenir la perte de masse musculaire, essentielle lors du traitement.

  • Soutien social : Nous vous accompagnons également dans vos démarches administratives et dans la gestion de l’impact social du cancer.

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L’ensemble de ces soins de support est pensé pour améliorer la qualité de vie, réduire le stress et accompagner chaque patiente de manière humaine et professionnelle tout au long de son parcours thérapeutique.

 

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L'excellence de notre prise en charge

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Au Centre Sein de l'ICSF, nous mettons un point d'honneur à offrir une prise en charge rapide, coordonnée et personnalisée de chaque patiente. Grâce à une équipe multidisciplinaire d'experts, nous assurons un parcours de soins sans faille, du diagnostic initial à la prise en charge des traitements et au suivi post-thérapeutique.

Nos patientes bénéficient des traitements les plus modernes et innovants, notamment grâce à l'intégration de technologies de pointe en chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, et soins de support. Nous proposons une prise en charge sans dépassement d'honoraires, en veillant à la qualité de soins de haut niveau, tout en garantissant la sécurité et le bien-être des patientes à chaque étape du traitement.

L'engagement de notre équipe est d'assurer que chaque patiente bénéficie d'un parcours de soins adapté à ses besoins spécifiques, avec une approche humaine et attentionnée, pour lutter contre le cancer du sein dans les meilleures conditions possibles.

Immunothérapie
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